
Pour cette édition-retour, le public aura l’occasion de découvrir les 22 courts métrages réalisés en 2024 dans le cadre du projet «De la ligne zéro», porté par le réalisateur palestinien Rashid Masharawi. Ce programme, d’une durée totale de 100 minutes, regroupe les travaux de cinéastes et artistes de la Bande de Gaza, qui ont capturé à travers leurs caméras les crimes commis par l’occupation sioniste contre la population depuis le 7 octobre 2023.
Plus de 28 ans d’existence, de rayonnement national et dans le monde arabe et une interruption en 2019 pour cause de pandémie et de difficultés financières, voilà que le Festival international du film pour l’enfance et la jeunesse de Sousse (Fifej) marque cette année son retour du 8 au 12 avril courant.
Un come-back très attendu a permis, grâce à la volonté de l’association du Fifej, de faire revivre le festival et la promesse de son directeur Aymen Jlili de maintenir sa restructuration pour les trois sessions à venir.
Cette 14e édition confirme les principes fondateurs du festival, à savoir l’initiation et la formation des jeunes et des moins jeunes dans le 7e art et annonce la participation de 22 pays.
C’est le poignant documentaire «Matula» d’ Abdallah Yahia qui ouvrira le bal des projections le 8 avril courant. Tanit de Bronze de l’édition 2024 des JCC, le film suit Rayan alias «Matula», un adolsecent de 15 ans séparé de ses parents qui ont immigré clandestinement en France. Sauvé de la criminalité par Mme Doha et sa grand-mère Samra, il se consacre au football et espère un jour rejoindre ses géniteurs.
Le Théâtre municipal de la ville de Sousse accueillera la majorité des projections, en plus de la Maison de la culture de Kalaâ Sghira et celle d’Hammam-Sousse. Une contribution importante se fera avec «Cinéma Tadour» qui présentera d’autres séances, particulièrement pour les enfants, sachant que Sousse est actuellement sans salle de cinéma.
Les projections seront suivies de débats et huit réalisateurs (sur les dix films en compétition) seront présents avec le public. La compétition officielle comporte, cette année, trois catégories: celles des longs-métrage (10 films) et des courts-métrage pour professionnels (9 films), avec un jury composé du critique irakien Abdel Hussein Chaâbane, de la cinéaste rwandaise Marie-Clémentine Dusabejambo, de la réalisatrice française Julie Caty, de l’universitaire marocain Azzedine Gourirane et du directeur de la photographie tunisien, Mohamed Maghraoui, et la compétition officielle des films courts des jeunes de moins de 30 ans (28 films), avec un jury formé par l’acteur tunisien Khaled Bouzid, du réalisateur syrien Muhannad Kulthum et de Manuela Vetter Nicolleti, experte en culture et communication auprès de l’Icesco.
Pour cette édition-retour, le public aura l’occasion de découvrir les 22 courts métrages réalisés en 2024 dans le cadre du projet «De la ligne zéro», porté par le réalisateur palestinien Rashid Masharawi. Ce programme, d’une durée totale de 100 minutes, regroupe les travaux de cinéastes et artistes de la Bande de Gaza, qui ont capturé à travers leurs caméras les crimes commis par l’occupation sioniste contre la population depuis le 7 octobre 2023.
Dans le cadre de la commémoration du 87e anniversaire des événements du 9 avril 1938, «Fête des martyrs», le festival projettera le film «Ennafoura» (La Fontaine) de la réalisatrice Salma Baccar.
Deux conférences seront également au programme : l’une abordera l’intégration des arts et de l’analyse de l’image cinématographique dans l’éducation, tandis que l’autre se penchera sur les perspectives de coopération entre l’Icesco et les acteurs culturels et cinématographiques tunisiens. Enfin, dix ateliers se tiennent les 4, 5, 6 et 9 avril, offrant aux jeunes participants une initiation aux techniques du cinéma, notamment l’image, la prise de son et l’écriture de scénario.
Bon retour !